Nicolas LUZI

Ostéopathe D.O.

à Levallois-Perret

 

Afin de corriger les dysfonctions présentes chez le patient, l’ostéopathe utilise différents types de technique. Il les choisit en fonction du patient, de sa douleur.

Les techniques structurelles :


Ce sont des techniques à visée articulaire, agissant localement sur la lésion elle-même. C’est par exemple le geste de correction sur une entorse qui fait cesser le spasme musculaire et permet de retrouver la mobilité de l’articulation.  Ces techniques sont toujours réalisées en douceur, en restant dans les limites physiologiques de l’articulation. Plus la mise en tension sur l’articulation est précise, plus la force appliquée est minime.


Elles sont de 2 types :

  1.     Le travail articulaire : le praticien va mettre l’articulation en tension (toujours dans ses limites physiologiques) et va chercher à lui faire regagner de la mobilité en «poussant» cette dernière. Il peut éventuellement effectuer un travail rythmique.

  2.     Les techniques de «trust» ou technique HVBA (haute vélocité basse amplitude) : le praticien va mettre en tension l’articulation et lui imprimer une impulsion rapide mais de faible amplitude de façon à libérer les structures. C’est lors de ces techniques qu’il peut y avoir un bruit articulaire (sorte de craquement).

Les techniques viscérales :


Tous les organes situés à l’intérieur d’une cavité (abdomen, thorax, loge viscérale du cou...) ont le nom de viscère.

Ces viscères communiquent entre eux et avec le reste du corps par différents moyens (continuité l’un par rapport à l’autre, ligaments, aponévroses, veines, artères, canaux biliaires). Si l’un d’eux a perdu de la mobilité (infection, chirurgie...), cela peut se répercuter sur le reste du corps.

Les techniques viscérales vont permettre (à l’aide d’appui sur le ventre...) de redonner de la mobilité à l’organe.

Les techniques «crânio-sacrées» :


Le traitement crânio-sacré est une spécificité de l’ostéopathie. Il est très utilisé pour les nourrissons dès la naissance.
Le travail de l’ostéopathe va être de redonner un maximum de mobilité aux os du crâne ainsi qu’au couple que forment le crâne et le sacrum par l’intermédiaire de la dure-mère.

Ces techniques sont souvent utilisées suite à des traumatismes de type : «chute sur les fesses», accident de voiture.

Les techniques fonctionnelles :


Par l'intermédiaire de points d’appuis et de différentes structures (notamment les fascias) l’ostéopathe va permettre d’aider le patient à se corriger. Même si ces techniques sont d’une extrême douceur et que le patient doit être relâché au maximum, une aide participative pourra lui être demandée (respiration plus ou moins forte, apnée, regarder d’un côté...)

Les techniques myotensives (ou techniques d’énergie musculaire) :


Lors de ces techniques, le patient est actif à 100%. Ce sont des techniques de contracté/relâché qui vont être utilisées de façon à faire gagner les muscles en souplesse. Elles sont très indiquées lors de phases inflammatoires importantes ou lorsqu’un manque de souplesse flagrant est décelé (notamment quadriceps)